La campagne d’appel « Cap ou pas cap » de One :

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NOTRE DÉMARCHE

« Vaincre la pauvreté n’est pas un acte de charité. C’est un acte de justice. Il s’agit de protéger les droits humains fondamentaux, le droit de vivre dans la dignité, libre et décemment. Tant que la pauvreté persistera, il ne saurait y avoir de véritable liberté ».

Ces mots prononcés par Nelson Mandela il y a plus de 10 ans font, aujourd’hui encore, écho à une conviction qu’il nous appartient à tous de défendre, en tant que citoyens d’un monde interconnecté. La conviction selon laquelle l’extrême pauvreté est une injustice mondiale que personne ne devrait avoir à endurer.

A l’heure actuelle, plus de 750 millions de personnes vivent encore avec moins d’1,90 dollars par jour. Un enfant né au Nigeria a 41 fois plus de risques de mourir avant son cinquième anniversaire qu’un enfant né en Norvège. Une femme vivant au Mali a 73 fois plus de risques de mourir lors de sa grossesse et/ou
de son accouchement qu’une femme vivant en France.

L’endroit où l’on naît ne devrait pas déterminer si l’on peut vivre et si l’on peut avoir accès à l’eau potable ou l’éducation. Pourtant, c’est encore une réalité pour des millions de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique. Des millions de personnes freinées par l’injustice. Celle de ne pas avoir les mêmes droits, les mêmes opportunités ni les mêmes perspectives. Mais restons optimistes : l’éradication de l’extrême pauvreté est à portée de main. Les faits le prouvent. Elle a déjà été réduite de près de 60% depuis 1990 et nous pouvons éradiquer ce fléau d’ici à 2030.

Le futur Président de la République française a le pouvoir de contribuer à y mettre fin et de permettre à tous de voir ses droits fondamentaux respectés, en mettant en place une politique de développement ambitieuse. En interpellant les candidats à l’élection présidentielle, les citoyens ont – eux aussi – ce pouvoir.

C’est une question de valeurs – à l’image de l’égalité entre les femmes et les hommes, le respect des droits humains, l’accès à la santé et à l’éducation pour tous – mais aussi, et peut-être avant tout, une question de responsabilité. L’injustice n’est pas une fatalité, cela peut changer. L’optimisme, lui, ne fait jamais défaut. Soyez optimistes. Chacun d’entre nous a un rôle à jouer.

A la veille de l’élection présidentielle, ONE a fait des recommandations précises aux candidat-e-s pour répondre à cet enjeu. Nous leur demandons de nous présenter leur plan pour l’Afrique sur la base de ces recommandations que nous analyserons par la suite.