Le soir d’Halloween, la Monnaie de Paris invite les plus téméraires à venir participer à une grande enquête policière : « Qui a tenté de tuer la Nona Ora ? ». Au cœur de l’exposition Not afraid of Love, de Maurizio Cattelan, les participants, par équipe de 4 à 6 personnes auront 45 minutes pour résoudre la mystérieuse enquête et trouver le suspect, l’arme ayant servi à la tentative de meurtre ainsi que le lieu.

L’inscription est gratuite et obligatoire et valable pour une équipe de 4 à 6 personnes. Merci d’indiquer impérativement votre email afin que nous puissions vous faire parvenir les informations relatives à l’événement.

Crédits :
Rue Sedaine Production

Avec All au Guggenheim en 2011, on pensait que « tout » avait été dit. Comme souvent avec Maurizio Cattelan, nous étions sur une fausse piste…

Ce qui devait être le salut final d’une carrière éblouissante, faite d’œuvres qui ont marqué l’époque, de scandales, de profondeur, de fracas et d’humour, n’était qu’une (ir)révérence de plus.
Cinq ans plus tard, Cattelan revient au travail. Il a choisi la Monnaie de Paris pour son exposition la plus importante en Europe, et la plus importante depuis sa rétrospective New-Yorkaise.

Cette exposition à la Monnaie de Paris, sous le commissariat de Chiara Parisi, est une exposition qui sera profondément « habitée » par Cattelan. Un choix d’œuvres, dont l’image reste pour toujours accrochée à la rétine, seront exposées dans les salons XVIIIème siècle de la Monnaie de Paris.

Irrévérencieux, génial, facétieux, drôle, grave, provocateur, cynique, potache, Maurizio Cattelan n’est jamais là où on l’attend. Les visages de Cattelan sont autant d’uppercuts qui nous laissent KO.

Et c’est là son paradoxe ultime, sa capacité géniale à transformer une fuite en pirouette sublime : Cattelan n’aura jamais été aussi présent dans une exposition, et pourtant chacune de ses œuvres hurle son absence.

L’effigie de Cattelan, l’art de la mise en scène, sera le cœur battant de l’exposition à la Monnaie de Paris.
Un début de réponse à son interrogation aussi pince-sans-rire que métaphysique « y-a-t-il une vie avant la mort ? ».